L’idéologie n’est donc pas suffisante, elle est renversée si elle n’est pas défendue par des armes, comme ce fut le cas pour Savonarole, et ces armes doivent être celles propres du prince (cf. XVIII. Il Principe / Machiavelli - Blado (1532) Version numérisée accessible sur Internet Archive (Réserve des imprimés de la Bibliothèque Sainte Geneviève) Fiche biblio (Sudoc) Ce texte résulte de la transcription par Adriano Bonelli et Jean-Claude Zancarini -directement sur support informatique- de l'édition princeps Blado de 1532 du Prince de Machiavel. Machiavel finit par l’évocation des fourberies de Ferdinand II d’Aragon[19]. Dans son essai Sur la constitution allemande[81], après avoir remarqué les similitudes entre l'Allemagne qu'il connaît et l'Italie de Machiavel[82], il condamne l'« étroitesse de vue[83] » de ceux qui ont condamné le Prince comme un manifeste de la tyrannie, réfute l'interprétation du Prince comme portant un sens républicain caché[84], clame la justesse de l'ouvrage comme réponse à un contexte historique donné[85] et conclut son développement sur cet ouvrage en affirmant : « L'œuvre de Machiavel demeure le grand témoignage rendu par lui à son temps et à sa propre foi, que le destin d'un peuple courant à sa perte peut être sauvé par un génie[86]. Esaminando le azioni di questi grandi, si vedrà che l'unica cosa che hanno avuto dalla sorte sia stata l'occasione a fare ciò che hanno fatto. E siccome il Principe deve saper bene usare la parte animale, deve prendere di questo la qualità della volpe e del leone, perché il leone non si difende dai lacci e la volpe non si difende dai lupi. This is an excellent, readable and vigorous translation of The Prince , but it is much more than simply a translation. Nach der Rehabilitation der Medici in Florenz wird Machiavelli entlassen, Il en déduit qu'« en feignant de donner des leçons aux Rois il en a donné de grandes aux peuples. La virtù del singolo e la fortuna si implicano a vicenda: le doti del politico restano puramente potenziali se egli non trova l'occasione adatta per affermarle, e viceversa l'occasione resta pura potenzialità se un politico virtuoso non sa approfittarne. Qui si deve notare che un Principe deve stare attento a non accompagnarsi con uno più potente di sé contro altri, se non quando sia strettamente necessario, perché, vincendo, rimane suo prigioniero. Ainsi la fortune « montre surtout son pouvoir là où aucune résistance n’a été préparée, et porte ses fureurs là où elle sait qu’il n’y a point d’obstacle disposé pour l’arrêter ». On dit que César est parvenu à l’empire par sa libéralité : en effet, il faut avoir cette qualité pour devenir prince ; mais pour le rester, elle est dommageable. Perciò è più virtù essere misero, partorendo una infamia senza odio, che, per essere liberale, divenire un rapace che partorisce il suo contrario. M. Bergès, Introduction : le mystère Machiavel, Première énigme : l'homme, le contexte et l'œuvre, Le fonctionnaire florentin, Épuration et création compensatoire (1512-1520). Enfin, un autre point important réside dans la division de la cité en deux humeurs antagonistes, celle du peuple et celle des grands. Sans armes, sans considération, vous tomberez au pouvoir du vainqueur. Da una parte è vero che nel periodo umanista si erano molto diffusi i trattati sul sovrano ideale, anche chiamati speculum principis (ossia specchi del principe), i quali elencavano tutte le virtù che un sovrano avrebbe dovuto avere per poter governare correttamente, prendendo spunto dalla storia e dai classici latini e greci. E avverrà sempre che chi ti è nemico ti ricercherà nell'essere neutrale e quello che ti è amico richiederà il tuo intervento. E gli Stati, pur essendo indifesi, non sono assaliti; e i sudditi pur non essendo governati, non se ne curano. Exhortation à délivrer l’Italie des barbares, « Quant à mon ouvrage, s'ils [les Médicis] prenaient la peine de le lire, ils verraient que je n'ai employé ni à dormir ni à jouer les quinze années que j'ai consacrées à l'étude des affaires de l'État, « Vous ne trouverez dans cet ouvrage, ni un style brillant et pompeux, ni aucun de ces ornements dont les auteurs cherchent à embellir leurs écrits. Ma se li disarmi, li offendi mostrando che non hai fede in loro. C'est ce que je voulais entendre, pour vous prouver qu'en suivant vos maximes, il fait tout le contraire; car il se ruine en faisant cette conquête, et il ruine ensuite l'unique pays qui pouvait le dédommager de ses pertes. La ragione prima della rovina dell'Impero Romano? De la cruauté et de la clémence, et s’il vaut mieux être aimé que craint, XVIII. Gli uomini vanno quindi o trattati con dolcezza o annientati. Un Principe deve avere due paure: una dentro, per conto dei sudditi, l'altra fuori, per conto dei regni esterni. », « posséder parfaitement l’art et de simuler et de dissimuler », « tout plein de douceur, de sincérité, d’humanité, d’honneur, et principalement de religion », « tous les moyens qu’il aura pris seront jugés honorables », « de la grandeur, du courage, de la gravité, de la fermeté », « la tierce autorité d’un tribunal qui peut, sans aucune fâcheuse conséquence pour le roi, abaisser les grands et protéger les petits », « l’audace du lion et la finesse du renard », « dans l’exemple de Sévère, ce qui lui est nécessaire pour établir son pouvoir, et dans celui de Marc Aurèle ce qui peut lui servir à maintenir la stabilité et la gloire d’un empire établi et consolidé depuis longtemps », « la meilleure forteresse qu’un prince puisse avoir est l’affection de ses peuples ; s’il est haï, toutes les forteresses qu’il pourra avoir ne le sauveront pas », « Faire de grandes entreprises, donner par ses actions de rares exemples, c’est ce qui illustre le plus un prince. L'Autore è anch'egli propenso a questo giudizio. En dehors de la vaillance et de la fortune, on peut devenir prince par le plébiscite des concitoyens (cf. Non vi è alcuna esperienza tràdita dal passato che non possa essere smentita da una nuova esperienza presente; tale mancanza di scientificità spiega la mancata sottomissione di Machiavelli alla auctoritas degli antichi: reverenza ma non ossequio nei suoi confronti; gli esempi storici sono utilizzati per un'argomentazione non scientifica ma retorica. Si cette œuvre vous est agréable, ce sera uniquement par la gravité et la matière du sujet[14]. nécessaire], tout en se gardant d'être trop craint de tous, afin de ne pas s'attirer de haines trop dangereuses pour la stabilité de son pouvoir. Solo questo si può dire: quegli uomini che all'inizio erano nemici, che hanno un carattere secondo il quale hanno sempre bisogno di appoggio, il Principe se li può acquistare in modo facilissimo, e loro saranno forzati a servirlo con fedeltà, perché sanno che gli è più necessario cancellare con le opere la fama sinistra che avevano, e così il Principe ne trae sempre più utilità. Perciò quando i nemici del Principe mettono in atto una ribellione, gli altri lo difendono debolmente, in modo da temporeggiare e unirsi poi ai primi se le cose andassero male. Cependant, il réfute Machiavel lorsque ce dernier affirme que le prince ne doit pas tenir ses promesses[42], non en termes moraux, mais politiques, avançant que si le prince ne tient pas ses promesses, il perdra la confiance de ses partenaires et donc son influence sur eux[43] ; l’humaniste français est donc intéressé par l'œuvre de l'homme politique florentin, et on peut retrouver chez lui un esprit machiavélien, notamment dans une vision d'un réel mouvant et en perpétuelle mutation[44]. "è molto più sicuro essere temuti che amati", ma non è meglio essere odiati, e nemmeno ignorare virtù e giustizia quando questi non minacciano il proprio potere. Nei principati nuovi la difficoltà a mantenerli da parte del Principe variano a seconda della virtù di Egli stesso. Les chapitres XXIV à XXVI dévoilent les intentions de l'auteur : ces conseils doivent permettre de libérer et d’unifier l’Italie. Questo perché sempre si ha bisogno del favore degli abitanti di una provincia per conquistarla. Il vaut mieux être à la fois aimé et craint, mais cela est extrêmement difficile. XIII). Quando sono fedeli e intelligenti sempre si può considerarlo savio, altrimenti non si può avere un buon giudizio di lui. De même Hiéron de Syracuse (déjà cité au chap. Perché le ingiurie bisogna farle tutte insieme e i benefici poco alla volta per farli assaporare meglio. De principatibus novis qui armis propriis et virtute acquiruntur. I Principati possono a loro volta essere ereditari oppure nuovi. Pertinax et Sévère Alexandre durent leur chute au mépris qu’ils inspiraient à leurs soldats, à cause de leur modération ; Marc Aurèle, lui aussi tempéré, ne se maintint que grâce au prestige de son ascendance et de ses vertus. Ci sono due modi di combattere: con la legge (modo proprio dell'uomo), o con la forza (modo proprio delle bestie). Non sanno né possono mantenersi in quello stato. chap. « Voilà ce que doit faire un prince sage, et comment, durant la paix, loin de rester oisif, il peut se prémunir contre les accidents de la fortune, en sorte que, si elle lui devient contraire, il se trouve en état de résister à ses coups. Instead of the more traditional target audience of a hereditary prince, it concentrates on the possibility of a "new prince". Divenne per gradi Pretore di Siracusa. Ensuite il s'assure du soutien populaire en Romagne : il nomme gouverneur le cruel Ramiro d'Orco « pour y rétablir la paix et l’obéissance envers le prince » ; quand c'est fait, il met en place une administration moins autoritaire, et pour apaiser le ressentiment populaire, « il […] fit exposer un matin [Ramiro d'Orco] sur la place publique de Césène, coupé en quartiers, avec un billot et un coutelas sanglant à côté ». C'est là qu'il écrit le Prince. L'ouvrage, dont les chapitres coïncident avec ceux du Prince[57], est construit comme une réfutation systématique, réfutation qui a un fondement moral, Frédéric parlant de « l'effronterie avec laquelle ce politique abominable enseigne les crimes les plus affreux[58] » et attribuant au prince une responsabilité éthique[59], et à la fois politique. Dunque, conosciuti i punti deboli degli avversari, si può creare una milizia particolare che come primo effetto dia fama al Principe nuovo. La crudeltà e la pietà: se è meglio essere amato o temuto, XVIII. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. Quelli che diventano Principi di Stati acquistati con la sorte, lo diventano assai facilmente ma difficilmente li mantengono. », « aussi familiers & ordinaires en mains des Courtisans, comme le breviaire es mains d'un Curé de village », « ne sont-cas pas Machiavelistes (Italiens ou Italianisez) qui manient les seaux de la France », Die Idee der Staatsräson in der modernen Geschichte. Pourquoi les princes d’Italie ont perdu leurs États, XXV. Ainsi, dans sa réfutation du chapitre « Comment on doit gouverner les États ou principautés qui, avant la conquête, vivaient sous leurs propres lois[60] » qu'il exècre particulièrement[61], Frédéric commence par rejeter moralement l'asservissement d'un peuple libre[62], puis montre son inutilité stratégique[63], puisqu'une fois que le prince a saccagé le pays pour s'assurer de sa fidélité, sa conquête ne lui sert plus de rien[64]. Le bon prince est donc celui qui, sans forcément être capable lui-même du travail du ministre, est en mesure de juger les opérations de celui-ci, « favoriser les unes, réprimer les autres, ne laisser aucune espérance de pouvoir le tromper ». » Il confirme son jugement dans ses Leçons sur la philosophie de l'histoire où il considère la « mauvaise foi irréductible et la parfaite abjection » des seigneurs féodaux italiens et la nécessité de l'instauration de l'État unifié comme justification éthique des crimes que suggère le Prince[87]. Le prince élevé par les grands doit donc, en plus de se débarrasser des grands qui sont « déterminés par des vues ambitieuses » et qui seraient nuisibles en temps de guerre, se concilier l’amitié du peuple tout comme le prince élevé par lui, amitié qui pourra être d'autant plus forte qu'elle était inattendue. ». Ma quando un Principe ha alle sue dipendenze un esercito, deve farsi il nome di crudele perché senza questo non si tengono uniti gli eserciti né disposti ad alcuna impresa (es. Elles sont même plus dangereuses que les armes mercenaires, car elles sont unies derrière leur prince et donc valeureuses. Aussi, s'il faut choisir entre l'amour et la crainte, il vaut mieux être craint, car l’amour est volatil et disparaît dans l’adversité alors que la crainte subsiste tant que subsiste la menace du châtiment ; cependant, le prince doit inspirer la crainte sans inspirer la haine, c'est-à-dire qu'il ne condamnera pas ses citoyens sans motif, et surtout qu’il ne s'en prendra pas à leurs biens ni à leurs femmes. Après avoir pris le contre-exemple de Francesco Sforza, devenu prince par son mérite (tout comme Hiéron de Syracuse, exemple du chap. Machiavelli's best-known book Il Principe contains several maxims concerning politics. Elle suscite rapidement des critiques, notamment pour son absence de considérations morales, qui se heurte aux principes religieux : mis à l’Index le 30 décembre 1559[33], Le Prince est censuré en Italie à partir de 1564[34] ; dès 1576, Innocent Gentillet, homme de lettres français et huguenot, publie son Discours sur les moyens de bien gouverner, plus connu par son sous-titre, Anti-Machiavel. Si è detto che a un Principe, per mantenere il suo Stato, sono necessarie delle buone fondamenta: le principali sono le buone leggi (1) e le buone armi (2). Ed era necessario che l'Italia si riducesse allo stato pietoso in cui versa per conoscere la virtù di un grande spirito italiano (es. E siccome gli uomini, quando ricevono bene da uno creduto un malfattore, più si obbligano a lui, il popolo diventa subito più benevolo nei suoi confronti che se fosse stato lui stesso a porlo sul trono. chap. Article : Spinoza et le « très pénétrant florentin », Paolo Cristofolini, introduction. Solo in questo caso potrebbe accadere, ma per poco perché quel governatore, a lungo andare, s'impadronirebbe dello Stato. Nicolaus Maclavellus ad magnificum Lavrentium Medicem : le Laurent le Magnifique dont il s'agit ici est non pas le Laurent le Magnifique mort en 1492, mais son petit-fils, duc d'Urbin, fils de Pierre et neveu de Léon X, père de Catherine de Médicis[17]. Se un Principe possiede sufficiente cautela, certamente manterrà intatto il suo potere, ad eccezione del caso in cui una forza troppo grande lo travolga. Ainsi l'ordre sera préservé dans la cité et il lui rendra un bien meilleur service que si, par faiblesse ou « tolérance », il laissait s'installer la contestation et le désordre. Mais maintenant par le gouvernement Italien & moderne les bonnes & anciennes loix du royaume sont abolies & aneanties, les guerres cruelles sont entretenues en France, les paix toujours rompues, le peuple ruiné & mangé, le commerce aneanty. En 1605, Francis Bacon cite plusieurs fois Machiavel dans son traité Du progrès et de la promotion des savoirs, affirmant notamment que le mérite du Prince est qu'il fait voir clair dans le jeu des tyrans, permettant ainsi de s'y opposer : « Car il en est de même que la fable du basilic — s'il vous voit le premier, vous en mourrez ; mais si vous le voyez d'abord, c'est lui qui meurt —, pour les tromperies et les artifices, qui perdent vie s'ils sont découverts les premiers ; mais s'ils agissent d'abord, ils sont dangereux. Combien, dans les choses humaines, la fortune a de pouvoir, et comment on peut y résister, XXVI. E un Principe non creda mai di aver preso la decisione giusta, ma abbia sempre mille dubbi: la prudenza è sempre d'obbligo e consiste nel conoscere le qualità degli inconvenienti e prendere il minore per buono. La libertà di Machiavelli ammette il conflitto: il conflitto non è in sé una causa di debolezza ma dà dinamicità al complesso politico, lo mantiene vitale; questa vitalità produce progresso in quanto lascia aperti spazi di libertà che consistono nella prerogativa di ciascuno d'intervenire alle decisioni politiche confliggendo con le altre parti. Questi ultimi si conquistarono immediatamente il favore dei meno potenti, a causa dell'invidia che essi avevano sviluppato nei confronti di chi era più potente di loro. Ma perché il regno del Papa è divenuto così potente? L'Autore risponde che le milizie sono controllate dal Principe o da una Repubblica. Fu pubblicata postuma il 4 gennaio 1532. Tutto il testo è caratterizzato da un lessico connotativo e una forte espressività, esclusi la Dedica e l'ultimo capitolo che hanno un registro diverso dalla parte centrale, infatti in entrambi prevale il carattere enfatico e specialmente la perorazione finale fuoriesce dalla realtà effettuale che caratterizza l'opera. Comment on doit fuir les flatteurs, XXIV. Queste milizie possono anche essere sufficienti, ma danneggiano alla fine colui che le ha chiamate perché se si vince, si resta prigioniero di loro. C’est l’occasion pour Machiavel de dénoncer la conduite des mercenaires : ils n’ont presque pas d'infanterie, ne se tuent pas sur le champ de bataille, rendent les prisonniers sans rançon, n’attaquent pas la nuit, n’ont pas besoin de protéger leurs camps et ne se battent pas l’hiver : tel est l’« ordre qu’ils avaient imaginé tout exprès pour éviter les périls et les travaux, mais par où aussi ils ont conduit l’Italie à l’esclavage et à l’avilissement ». Si vede l'Italia che prega Dio di porre fine alle crudeltà e tutta pronta a seguire una sola bandiera purché ci sia chi l'impugni. Questa attribuzione, più ascrivibile ad Ovidio[1] (cfr. Cur Darii regnum quod Alexander occupaverat a successoribus suis post Alexandri mortem non defecit, Machiavel s’étonne que les conquêtes faites sur Darius par Alexandre ne se soient pas révoltées après sa mort. Perché i Principi italiani persero i loro Stati, XXV. Il regno di Dario, era simile a quello Ottomano, quindi, una volta che Alessandro lo sconfisse in battaglia, gli risultò semplice mantenere i nuovi territori. È proprio essa che egli dipinge più efficacemente». Egli si fa nemici tutti quelli che ha offeso per acquistare il nuovo principato, né può mantenersi amici coloro che lo hanno aiutato, poiché non può soddisfare le loro aspettative, ma non può nemmeno usare contro di loro rimedi violenti a causa del loro appoggio. la rovina dell'Italia in mano a milizie assoldate) Il principe, pubblicato nel 1532, è l’opera più nota di Niccolò Machiavelli, da cui sono state tratte massime conosciutissime. Così divenne Principe e, non solo resistette ai contrattacchi di Siracusa ma conquistò anche una parte dell'Africa. Ma soprattutto il Principe in ogni sua azione deve dar modo di sembrare un uomo grande. Se lo sei non ti puoi mutare col cambiamento della sorte, ma se lo fingi soltanto, puoi temporeggiare e destreggiarti. Machiavel analyse ensuite le règne de quelques empereurs romains, qui devaient composer, plutôt qu’entre les grands et les citoyens, entre les soldats et les citoyens, ce qui était difficile à cause de leurs aspirations opposées. Comment les princes doivent tenir leur parole, XIX. Pour éviter d’être méprisé, il doit donner l’apparence « de la grandeur, du courage, de la gravité, de la fermeté » : ainsi il sera clairement établi que ses décisions sont irrévocables et on ne songera pas à le tromper. Perché non potendo creare un Papa a suo modo, poteva almeno sceglierlo e non doveva acconsentire che uno di quei Cardinali che aveva offeso diventasse Pontefice. De vorst (Italiaanse titel: Il principe; in het Nederlands ook vertaald als De heerser) is een werk van de Florentijn Niccolò Machiavelli dat hij schreef tussen 1513 en 1515. Un Papa animoso fu Sisto IV, ma data la brevità della loro vita, i Papi non riuscivano a fare azioni definitive. De même, en 1762, Rousseau cite dans le Contrat social Machiavel comme celui qui a montré l'intérêt des princes à opprimer le peuple[68],[69]. D’ailleurs dans l’ancienneté et dans la longue continuation d’une puissance, la mémoire des précédentes innovations s’efface ; les causes qui les avaient produites s’évanouissent : il n’y a donc plus de ces sortes de pierres d’attente qu’une révolution laisse toujours pour en appuyer une seconde. Des principautés nouvelles qu’on acquiert par les armes d’autrui et par la fortune, VIII. E ciò o non accade o, se accade, accade con pericolo, perché quella difesa non dipende da te. Gli stati che sono membri aggiunti di un altro stato possono o appartenere alla stessa area geografica dello stato che li ha acquisiti, nella quale vigono quindi i medesimi usi e costumi, oppure avere delle tradizioni e delle usanze completamente diverse. L'autore, non possedendo niente di più caro e importante della sua conoscenza della politica, si accinge[5] a fare dono a Lorenzo di Piero de' Medici di una sua breve opera, che raccoglie nelle sue pagine tutto ciò che Machiavelli ha imparato, attraverso lo studio attento e prolungato sia delle vicende antiche che di quelle a lui contemporanee: l'opuscolo De Principatibus. Da queste due tendenze opposte nasce uno tra i seguenti effetti: Parlando del Principato, esso è realizzato o dal popolo o dai grandi secondo l'occasione (perché vedendo i grandi che non possono resistere al popolo, eleggono uno di loro Principe per poter mettere in atto il proprio dominio sul popolo; e al contrario vedendo il popolo che non può resistere ai grandi, attribuendo tutta la reputazione a uno di loro, l'elegge Principe per difendersi sotto la sua autorità). Italia, 1814 Dedica: Capitolo II [p. 5 modifica] IL PRINCIPE. Un Principe deve essere considerato pietoso e non crudele. Ainsi, contre l'avis de Venise, de l'Espagne et de la France, Jules II attaqua Bologne : son initiative figea Venise effrayée et l'Espagne intéressée, et obtint le soutien du roi de France. Privatamente si diventa Principi in due modi: Due esempi: uno antico, l'altro moderno per citare le azioni dei primi Des principautés nouvelles acquises par les armes et par l’habileté de l’acquéreur, VII. Ciò è buono quando mancano gli altri rimedi ma è male averli lasciati indietro, perché nessuno vuole cadere, per credere di trovare chi poi li raccolga. Dopo essersi alleato con i veneziani, mandò in Italia un esercito sotto la guida di Gian Galeazzo Trivulzio, il quale riuscì ad occupare Milano nel settembre del 1499. Contre la fureur et tôt la vaincra Il Principe è un trattato di dottrina politica scritto da Niccolò Machiavelli nel 1513. Pour manifester votre injustice et votre méchanceté à toute la terre, et pour détourner à votre intérêt un pouvoir qui devait faire le bonheur des citoyens […]. Negli Stati ereditari, in cui la stessa stirpe governa già da tempo, le difficoltà derivate dal loro mantenimento sono assai minori rispetto a quelle che si riscontrano negli Stati nuovi. » La fortune est comme un fleuve qui, lorsqu'il déborde, balaye toutes les résistances sur son passage, à moins que des digues n'aient été construites à l'avance. C’est ce que Samuël représentoit fortement aux Hébreux ; c’est ce que Machiavel a fait voir avec évidence. Il ne devra pas non plus hésiter à punir sévèrement ceux qui contestent son autorité, de préférence en s'employant à marquer les imaginations (tortures publiques par exemple)[réf. On rechoit souvent en pareil marché; on faict plus d'une paix, plus d'un traitté en sa vie. Il Principe ereditario ha minori necessità e motivi per commettere atti che provochino il risentimento del popolo e perciò è più amato e benvoluto, a meno che abbia particolari ed eccessivi vizi. Nondimeno, siccome esiste anche il libero arbitrio dell'uomo, l'Autore pensa che la Fortuna sia arbitra della metà delle nostre azioni, e l'altra metà la lascia a noi, alla nostra virtù. 6), il fallait qu'elle fût « sans chefs, sans institutions, battue, déchirée, envahie, et accablée de toute espèce de désastres » pour que « quelque génie pût s'illustrer ». Il Principe di Nicolo Machiavelli, al magnifico Lorenzo di Piero de Medici. », « comme toutes les choses qui, dans l’ordre de la nature, naissent et croissent trop promptement, […] ne peuvent avoir des racines assez profondes et des adhérences assez fortes pour que le premier orage ne les renverse point », « assez d’habileté pour savoir se préparer sur-le-champ à conserver ce que la fortune a mis dans leurs mains, et pour fonder, après l’élévation de leur puissance, les bases qui auraient dû être établies auparavant », « perdit sa principauté aussitôt que cette même fortune ne le soutint plus, […] quoiqu’il n’eût rien négligé de tout ce qu’un homme prudent et habile devait faire pour s’enraciner profondément dans les États », « une extraordinaire et extrême malignité de la fortune », « pour y rétablir la paix et l’obéissance envers le prince », « il […] fit exposer un matin [Ramiro d'Orco] sur la place publique de, « se trouver en état de résister par lui-même à un premier choc », « il en serait venu à bout dans le courant de l’année où le pape mourut », « il me semble qu’on peut la proposer pour modèle à tous ceux qui sont parvenus au pouvoir souverain par la faveur de la fortune et par les armes d’autrui », « faute qui fut la cause de sa ruine totale », « sa cruauté, son inhumanité et ses nombreuses scélératesses », « pour pouvoir, à l’ombre de son autorité, satisfaire leurs désirs ambitieux », « [les grands] veulent opprimer, et le peuple veut seulement n'être point opprimé », « imaginer et établir un système de gouvernement tel, qu’en quelque temps que ce soit, et malgré toutes les circonstances, les citoyens aient besoin de lui », « ces princes seuls ont des États, et ils ne les défendent point ; ils ont des sujets, et ils ne les gouvernent point », « les partis des Colonna et des Orsini dans les bornes où Alexandre était parvenu à les réduire », « bonnes bases, sans lesquelles [le pouvoir du prince] ne peut manquer de s’écrouler », « là où il n’y a point de bonnes armes, il ne peut y avoir de bonnes lois, et […] au contraire il y a de bonnes lois là où il y a de bonnes armes », « les capitaines mercenaires sont ou ne sont pas de bons guerriers : s’ils le sont, on ne peut s’y fier, car ils ne tendent qu’à leur propre grandeur, en opprimant, soit le prince même qui les emploie, soit d’autres contre sa volonté ; s’ils ne le sont pas, celui qu’ils servent est bientôt ruiné », « dans une seule journée […] le fruit de huit cents ans de travaux », « ordre qu’ils avaient imaginé tout exprès pour éviter les périls et les travaux, mais par où aussi ils ont conduit l’Italie à l’esclavage et à l’avilissement », « car si elles sont vaincues, il se trouve lui-même défait, et si elles sont victorieuses, il demeure dans leur dépendance », « des compagnies réglées de gendarmes et de fantassins », « l’assiette des lieux, l’élévation des montagnes, la direction des vallées, le gisement des plaines, la nature des rivières et des marais », « Voilà ce que doit faire un prince sage, et comment, durant la paix, loin de rester oisif, il peut se prémunir contre les accidents de la fortune, en sorte que, si elle lui devient contraire, il se trouve en état de résister à ses coups.